Me voilà arrivé sur Arcachon le lundi matin dans le but de préfisher le lac de Cazaux Sanguinet, mais avec l'idée de faire une ou deux parties de pêche sur la bassin avant. Vu le temps annoncé, je ne perds pas de temps. J'équipe le bateau pour la mer, le but étant de rechercher quelques bars à l'étale de marée haute sur les parcs à huîtres. Le coefficient de marée étant ce jour-là de 82 je sais que je peux trouver de jolies poissons mais que les courants et les vagues vont gêner considérablement la pêche du moment.
Les tables d'huîtres sont recouvertes de 2 mètres et je dispose de très peu de temps pour trouver le poisson car il est 17 heures et nous venons de changer de fuseau horaire. A 18 heures, la nuit tombera et je sais que le mousse que j'ai pris sur le bateau n'appréciera pas de rentrer avec les lumières de navigation.
Ce mousse à bord n'est autre que ma mère et à 77 ans elle subira sans problème le bastingage et le choc des vagues. Je me dis à ce moment-là que j'espère pouvoir en faire autant au même âge.
Ce soir-là, ce sont les chasses de mouettes qui m'indiquent le secteur à pêcher par le ballet incessant de leurs piqués dans l'eau, certainement sur un banc de poissons. Je prends en trois quarts d'heure et avec le Noze de chez @rigato une douzaine de poissons dont 7 maillés de 40 à 45cm (5 bars francs et 2 mouchetés).
Les tables d'huîtres sont recouvertes de 2 mètres et je dispose de très peu de temps pour trouver le poisson car il est 17 heures et nous venons de changer de fuseau horaire. A 18 heures, la nuit tombera et je sais que le mousse que j'ai pris sur le bateau n'appréciera pas de rentrer avec les lumières de navigation.
Ce mousse à bord n'est autre que ma mère et à 77 ans elle subira sans problème le bastingage et le choc des vagues. Je me dis à ce moment-là que j'espère pouvoir en faire autant au même âge.
Ce soir-là, ce sont les chasses de mouettes qui m'indiquent le secteur à pêcher par le ballet incessant de leurs piqués dans l'eau, certainement sur un banc de poissons. Je prends en trois quarts d'heure et avec le Noze de chez @rigato une douzaine de poissons dont 7 maillés de 40 à 45cm (5 bars francs et 2 mouchetés).
Le lendemain je pars seul et pour la journée dans l'intention de pêcher les passes de l'entrée du bassin. Je passe rapidement (car il me faut mettre très vite le bateau au port au risque de ne pas pouvoir le faire par manque d'eau) dire bonjour à mes amis du magasin Arcafishing, Bruno et Gilles qui, contents de me revoir, me donnent comme d'habitude les informations sur les activités du moment afin de trouver la pêche plus rapidement. Dans un premier temps, j'essaye de pêcher quelques casserons près des parcs à huîtres de l'Ile aux Oiseaux car à cette époque de l'année les bars et les maigres viennent s'engraisser avec ces friandises et je veux mettre toutes les chances de mon coté pour réussir ma sortie. Je perdrais mon temps car les casserons ne sont plus là et il me faudra une heure pour en prendre deux, cette erreur me pénalisera pour pêcher convenablement la marée descendante. Je me dirige ensuite vers la passe nord pour faire des dérives sur la pointe du Cap Ferret. L'objectif cette fois était de prendre du bar aux leurres souples. Je trouve alors beaucoup d'activité à mon sondeur à une profondeur de 20 mètres mais le courant étant très fort je décide de pratiquer au gig. Le moteur électrique à ce moment-là prouvera toute son efficacité en ralentissant la dérive violente du courant, en compensant les coups de vent latéraux et en me permettant du même coup d'utiliser des leurres d'à peine trente grammes. En maintenant le bateau légèrement en amont il me permettait aussi de donner une animation à l'arrière du bateau à contre courant parfaitement maîtrisée. Les résultats ont été immédiats et sur la fin du descendant, même si je suis conscient que je suis arrivé trop tard, je prendrais plusieurs bars non-maillés, un de 45 cm et un maigre de 55 cm plus quelques décrochés. Je sais, dès lors, que j'ai trouvé la pêche et qu'il me faudra dès le lendemain, appliquer cette technique en arrivant plus tôt sur le début du descendant.
Le mercredi fut un moment magique. Sans vent, avec une houle de zéro et un super beau temps, j'arrive à l'avance sur le secteur de la veille et entame dans les mêmes conditions mes dérives. Je prendrai environ trois touches par dérive d'environ 150 mètres, beaucoup de décrochés et un bon nombre de poissons maillés qui repartiront à l'eau (car le but du jour est le poisson trophée).
L'occasion m'aura été donnée car je décrocherai ce que j'ai cru être sur le moment un maigre dont je connais les combats virulents. Ce poisson s'avérera être un bar et j'aurai la chance de voir son flanc dans les eaux transparentes à moins de deux mètres de fond. Il était de la grosseur de ma cuisse et je l'estime à 6/8 kg. Les gros sont là car j'enregistrerai ensuite une casse puis j'épuisetterai un bar de 70 cm. Dans ce coup de folie je prendrai toujours au gig un griset de 800gr et un calamar.
A étale de marée basse je sortirai du Bassin ou je prendrais au leurre souple: keitech rose tête plombée 15gr, un bar de 50 cm et plusieurs non maillés.
Voilà pour moi ce qui aura été un moment mémorable sur le Bassin, mais les jours qui vont suivre seront moins sympathiques, à commencer par la tempête qui se lèvera dans la nuit de mercredi à jeudi et qui m'empêchera de naviguer sur la zone militaire de Cazaux Sanguinet. Avec de fortes rafales de vents, des creux de près d'un mètre et une forte pluie je pourrai naviguer que dans la conche de Sanguinet et très vite pour des raisons de sécurité je serai obligé d'abandonner.
Le samedi, le temps est nuageux et sans vent, je repars donc sur le lac et durant mes recherches, je ne verrai au sondeur aucune activité, donc aucun poste vraiment intéressant ce qui ne me mettra pas en confiance pour le week-end prochain mais il me reste vendredi après-midi de la semaine prochaine pour affiner notre préparation.
Le mercredi fut un moment magique. Sans vent, avec une houle de zéro et un super beau temps, j'arrive à l'avance sur le secteur de la veille et entame dans les mêmes conditions mes dérives. Je prendrai environ trois touches par dérive d'environ 150 mètres, beaucoup de décrochés et un bon nombre de poissons maillés qui repartiront à l'eau (car le but du jour est le poisson trophée).
L'occasion m'aura été donnée car je décrocherai ce que j'ai cru être sur le moment un maigre dont je connais les combats virulents. Ce poisson s'avérera être un bar et j'aurai la chance de voir son flanc dans les eaux transparentes à moins de deux mètres de fond. Il était de la grosseur de ma cuisse et je l'estime à 6/8 kg. Les gros sont là car j'enregistrerai ensuite une casse puis j'épuisetterai un bar de 70 cm. Dans ce coup de folie je prendrai toujours au gig un griset de 800gr et un calamar.
A étale de marée basse je sortirai du Bassin ou je prendrais au leurre souple: keitech rose tête plombée 15gr, un bar de 50 cm et plusieurs non maillés.
Voilà pour moi ce qui aura été un moment mémorable sur le Bassin, mais les jours qui vont suivre seront moins sympathiques, à commencer par la tempête qui se lèvera dans la nuit de mercredi à jeudi et qui m'empêchera de naviguer sur la zone militaire de Cazaux Sanguinet. Avec de fortes rafales de vents, des creux de près d'un mètre et une forte pluie je pourrai naviguer que dans la conche de Sanguinet et très vite pour des raisons de sécurité je serai obligé d'abandonner.
Le samedi, le temps est nuageux et sans vent, je repars donc sur le lac et durant mes recherches, je ne verrai au sondeur aucune activité, donc aucun poste vraiment intéressant ce qui ne me mettra pas en confiance pour le week-end prochain mais il me reste vendredi après-midi de la semaine prochaine pour affiner notre préparation.