Petite sortie sur le lac de ST Féréol le weekend dernier en compagnie de Paul par un super beau temps, nous avons eu beaucoup de touches et pris un bon nombres de poissons dont un joli doublé de perches d'un kilo environs et quelques sandres de 50cm
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Comme chaque année durant les vacances estivales nous sommes partis vers notre destination préférée : le Bassin d’Arcahon. Bien évidemment à cette saison, les dates ont été choisies en fonction de la famille et du travail et non pas pour la pêche, ce qui a aussi considérablement compromis nos chances de réussite puisque nous nous sommes trouvés dans une période de mortes eaux avec des coefficients très faible. Dès notre arrivée, après avoir discuté avec quelques pêcheurs et après avoir pris la température chez mon ami Brunot Meyrat d’ Arcafishing, je retrouve au magasin l’insatiable Gilles. J’apprends alors que la pêche sera très dure car les maigres ne sont plus là, les dorades ne donnent pas, et les bars maillés sont très rares. Si l’on rajoute à sa l’absence de casserons, je me rends compte que le concours de pêche en individuel où je me suis inscrit le lendemain va être très dur d’autant que je n’aurai aucune préparation. Pour ce concours de l’APPBA toujours très amical et qui ne dure qu’une demi-journée, je ne prendrai pas mon bateau mais monterai sur le magnifique Marry fisher 725 avec 110 cv de Gilles Durouino, qui, faisant partie du club depuis peu et connaissant mal la pêche, cherchait un coéquipier pour participer aux concours. Ce sera aussi l’occasion pour moi de partager et de découvrir autre chose. Je ne disposerai que d’une marrée basse la veille pour faire mes appâts car la stratégie que je choisis sera la pêche des dorades au calé, plus facilement abordable pour Gilles si je lui monte les lignes. J’aurai des difficultés à pêcher des matchottes et trouver des vers qui apparemment ont été très recherchés cet été. Toutefois, même peu fourni je ne changerai pas de stratégies. Nous ne prendrons pas de dorades maillées mais un bar au vers et comme nous n’avions pas de mètre sur le bateau et qu’il semblait un peu juste nous le relâcherons. Puis je prendrai une gatte qui ira à la pesé pour de bien maigres grammes. Au résultat à l’arrivée, beaucoup de capot, la pêche fut réalisée sur des balistes et quelques grisets, peu de résultats qui me réconfortent un peu alors même que mon spécialiste incontournable de la dorade royale, Bruno, est capot. Le lendemain pour faire découvrir d’autre techniques à Gilles nous repartirons pêcher le bar vers la pointe du Cap Féret. Là je n’en prendrai qu’un seul d’environ 45cm au jig. L’eau par petit coefficient sur les passes forment une grande houle et permettent de sortir loin sans risque, c’est l’option que je choisirai le lendemain avec ma famille où Sylvie prendra deux bars de 45 et 50 cm au poisson nageur, presque un exploit au vu des prises faites depuis notre arrivée. Je décidais, étant donnés les résultats de la veille, d’amener le lendemain mon ami Marco qui était en vacances à Biscarosse pour le pont du 15 août, sur ce même secteur, en espérant ainsi lui faire attraper ses premiers bars. Malheureusement nous ne resterons pas longtemps car, le mal de mer s’empara de Marc nous obligeant de battre en retraite pour aller pêcher plus à l’abri vers les parcs à huitres. Nous prendrons un grand nombre de bars mouchetés avec un doublé sur le même leurre et une quinzaine de bars mais de petite taille. Le dernier jour, les coefs augmentant, nous décidons de nous lever à 7 heures pour faire des appâts à marrée basse et ensuite pêcher la dorade royale au calé sur le début du montant. Armés de matchotes, crabes vert, vers tubes et encrés exactement à l’endroit que je voulais nous aurons pendants vingt minutes une succession de touches et beaucoup de casses sur les moulières m’empêchant de profiter pleinement de ce moment de frénésie. Pour autant nous prendrons trois royales de 800 gr à 2 kg environ, et là, je râle de devoir rentrer car je sais que nous allons la semaine à venir avoir les grandes marrées et que le poisson va bien bouger, mais, tant pis il faut se rendre à l’évidence! Notre retour aura été à l’image de nos vacances: compliqué. Avec une panne sur l’autoroute à auteur de Langon, une durite à gasoil cassée qui m’a emmené à démonter les pièces nécessaires à la réparation provisoire sur le moteur du bateau afin de pouvoir sortir et trouver un garage pour une réparation plus sérieuse. J’aurais cette année, un coup de gueule à donner aux professionnels de la pêche qui ne veulent pas se rendre compte qu’ils sont en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis. Ils se rassurent en donnant comme explication à la diminution du nombre de dorades, de la taille des maigres de plus en plus petite, du moins en moins de seiches et par conséquent de casserons et du fait qu’il y a plus de bar maillés dans le bassin : un printemps trop pluvieux, trop d’eau douce et autre conneries voire même, et là il faut le faire, trop de pêcheurs plaisanciers. A cela je répondrai pour leur faire ouvrir les yeux, qu’ils devraient se rendre compte qu’il y a trois ans en pêchant 600 tonnes de seiches pleines d’œufs à l’entrée du bassin, 400 tonnes l’année dernière, et que 40 tonnes cette année ils ont crevé le cheptel et qu’il n’y a rien d’anormal à ne pas avoir cette année de casserons qui servent de garde manger aux maigres et bars. Je ne parlerai pas des pêches massives de maigres aux entrées de l’estuaire de la gironde ou du Bassin d’Arcachon dont il se dirait que pendant les années folles de gros excédent, ont servi à la farine animale. J’ai vu depuis plusieurs années les parcs à huitres de l’Ile aux oiseaux véritables nurserie à bar dont on sait que 90% de ces poissons n’ont pas la maturité sexuelle, encerclée de filet maillant. Que dire des individus professionnels qui m’ont une fois encerclé en spirale d’un filet alors que je pêchais la dorade royale ancré dans les corps morts au dessus d’une moulière à 100 mètres d’une digue et 50 mètres de la plage. Ou ceux que j’ai vu à plusieurs reprises trainer une grosse grille en fer, très lourde, comme une nasse pour pêcher la coquille St Jacques sur des moulières naturelles et profondes qui servent de garde manger aux dorades et ce, dans le seul but de récupérer quelques moules en détruisant une grande partie du reste pourtant si précieux à la présence de nos sparidés. Mais le plus écœurant est de voir au port, à la sortie de la criée, des marins pêcheurs vendre sous le manteau « la part du pêcheur », des soles transparentes tant elles sont petites, des palourdes de 2 cm ou des bars écrasés dans les filets qui ne font pas la taille légale. Mais encore si vous faites vos courses sur le marché vous verrez des poissons non maillés comme des bars, maigres et dorades sous le couvert souvent de poissons d’élevage or je ne pense pas qu’à l’heure actuelle, la reproduction du maigre en captivité ait été réussie. Bref, si d’aventure les autorités étaient plus enclin à surveiller les professionnels que les estivants « rapport aux nombreux contrôles auxquels je suis soumis chaque année » même si je reconnais que certains amateurs sont loin d’être des innocents, notre cheptel piscicole serait plus dynamique à l’heure actuelle. Pendant cette sortie sur le ST Peyre mon ami Jérôme Laval qui vient de faire l' acquisition de son dernier bateau: un pro team 190 m'a gentiment proposé de l' essayer. Je vous laisse apprécier sur la vidéo ci-dessous de la qualité de cette embarcation qui offre une très large plateforme pour la pêche et une excellente glisse sur l' eau qui je dois l' avouer m'a impressionné. Me voilà de retour de Méquinenza ou j’ai passé quatre jours avec mon ami Marc Destruel, nous avons prix 54 sandres, 6 perches et une belle carpe. Les sandres étaient sur la fin de la frais, sur 54 poissons nous avons pris seulement 8 charbonniers dans une profondeur de 6 mètres d’eau qui bien sûr ont vite retrouvé leurs éléments . J’ai pu essayer ma gopro heros black 3, malheureusement n’ayant pas encore de logiciel de montage suffisamment performant je ne peux mettre en ligne qu’une petite séquence sur la prise d’un doublé et un album photos. Pour autant je ne désespère pas de vous faire profiter d’un petit film sympas très bientôt. Me voilà de retour du salon et comme d' habitude je vais essayer de vous faire partager ce moment que nous attendons avec impatience chaque année. Mieux que des textes je vous ai fait une vidéo des meilleurs moments, bonne lecture... CHALLENGE INTERDEPARTEMENTAL DE PECHE DES CARNASSIERS HENRI HERMET SALON DE PECHE LOISIRS – COURNON REMISE DES PRIX Alain Marragou à la suite de sa victoire confiera que c’est un des plus beaux jours de sa vie, Nicolas Delebarre moins sensible à la compétition reconnaitra néanmoins s’être pris au jeu et apprécie le fait d’avoir fini sur la plus haute marche du podium du Classement Général de l’édition 2012 du Challenge Interdépartemental de Pêche des Carnassiers Henri-Hermet. Leur aventure ne commence pas sous les meilleurs augures puisqu’à Puy l’Evêque, ils n’homologuent aucun poisson….. Mais ils ont su se remettre en question et ont remporté la manche suivante à Naussac confirmée par une jolie troisième place à Rieux Volvestre, manche très disputée et pleine de suspens. St Pardoux sera en demi-teinte et il leur faut absolument gagner pour remporter le Challenge. Ce qu’ils font avec brio en gagnant Sanguinet avec l’homologation de 42 poissons malgré une manche écourtée. Ils reconnaissent que leur succès est dû à leur polyvalence, à leur capacité de s’adapter aux différents poissons présents et aux différents sites. La maitrise de l’échosondeur et du GPS a été aussi déterminante pour obtenir ces résultats. Lors de la remise des prix qui a eu lieu au salon de la pêche loisirs à la Grand Halle d’Auvergne à Cournon en présence de Norbert Delphin, Président de l’Association régionale des Fédérations de Pêche de Midi-Pyrénées (association coordinatrice de ce Challenge), de Jean Couderc responsable du Challenge au sein de cette association, des représentants de la Fédération Nationale de la Pêche en France Jean-Paul Doron et François Le Sager, ainsi que de nombreux présidents de fédérations de pêche, des compétiteurs et d’un nombreux public, ils ont tenu à remercier l’ensemble des personnes qui ont œuvré dans l’organisation de ces concours pour qu’ils puissent pratiquer leur loisir dans de bonnes conditions et qui leurs a permis de vivre et de partager de bons moments sur ce Challenge. Norbert Delphin a quant à lui tenu à remercier les fédérations de pêche départementale pour leur implication, les instances de la pêche que ce soit la Fédération Nationale de la Pêche en France, le Club Halieutique ou les unions régionales pour leur soutien, les partenaires financiers institutionnels ou privés sans qui rien n’est possible, et plus particulièrement Guillaume Martino, directeur de la société NAVICOM qui reste fidèle à cette manifestation. Comme depuis plusieurs années, Guillaume Martino au travers de sa société NAVICOM a doté le podium du Classement Général. Les détenteurs du titre le team BASS BOAT EUROPE, OLD FOX, LOWRANCE, DAIWA composé d’Alain Marragou et de Nicolas Delebarre s’est vu remettre un sondeur HUMMINBIRD 586 HD. L’équipe VERTICAL FEELING, LOWRANCE, CHAMPIMONTAGNE, de Philippe Cheneau et Eric Maucci se sont classés seconds après avoir fait la course en tête une grande partie de la saison. En effet, ils ont signé une belle victoire à Puy l’Evêque, une jolie deuxième place à St Pardoux et une quatrième place à Rieux Volvestre. Leur 1ere place au Classement général leurs a échappé à la dernière manche de Sanguinet. Ils ont reçu moteur MINN KOTA endura max 45 Lbs Quant à l’équipe cantalienne représentante de MANUCENTRE CANTAL SHOP, Damien Arrestier et Tony Delsouc a obtenu de la part de NAVICOM un sondeur HUMMINBIRD 570. Ils ont fini sur la troisième marche du podium en remportant durant cette édition le concours de Rieux Volvestre et en finissant quatrièmes à Naussac et à Sanguinet. Pour connaitre et apprécier toute la gamme de produits proposés par NAVICOM, vous êtes invités à visiter leur site : http://www.navicom.fr. Cette remise des prix du Challenge Interdépartemental de Pêche des Carnassiers Henri Hermet a été l’occasion de remettre des médailles d’argent et une médaille d’or aux enfants et adolescents fréquentant les Ateliers Pêche Nature des Unions Régionales Auvergne Limousin et de Rhône Alpes. Ces APN sous la houlette des fédérations départementales ont pour vocation d’apprendre à pêcher aux jeunes tout en les sensibilisant à la protection des milieux aquatiques. Ils deviendront des éco-citoyens et les futurs gardiens d’une nature à préserver. Ces jeunes à leur niveau participent également à des concours. Il nous a semblé important de remettre leurs récompenses en même tant que celles de leurs ainés pour marquer cette continuité. Alain Marragou et Nicolas Delebarre faisant preuve encore une fois de générosité ont offert leur sondeur HUMMINBIRD au jeune qui a obtenu une médaille d’or. Geste généreux et coutumier de la part de cet équipage car comme l’a fait remarquer André Lesage, représentant de la Fédération de Pêche des Landes. En effet, lors de la manche finale à Sanguinet, une embarcation s’est retournée et les lauréats du podium ont donné spontanément et généreusement leurs lots aux compétiteurs malheureux. Ce qui démontre encore une fois qu’au-delà de la compétition règne sur les épreuves du Challenge une bonne ambiance, de l’entraide, de la convivialité et de la solidarité. Le Challenge reste un outil de valorisation de la pêche et des infrastructures mises en place par les collectivités locales. Ce fut le cas dans l’Aveyron où un programme d’aménagement de rampes de mise à l’eau a été effectué dans le nord Aveyron et où plusieurs manches du Challenge ont alors pu être organisées. Le challenge permet aussi d’initier des projets de valorisation halieutique, comme ce fut le cas à Pont-de-Salars par exemple. Grâce à cette compétition, organisée par les instances associatives, les élus locaux ont pris conscience du dynamisme que pouvait apporter la pêche, ce qui a conduit l’année suivante à l’aménagement de deux rampes de mise à l’eau. C’est l’association de bassin versant Halieutilot qui a travaillé sur ces projet et qui, forte de cette expérience, ont récemment été sollicités par les représentants de l’AAPPMA de la Sioule, qui avaient eu l’occasion de participer à certaines manches aveyronnaises du Challenge. Ils ont alors pu voir la qualité du travail d’Halieutilot et ont fait appel à cette association pour équiper le lac des Fades dans le département du Puy de Dôme. Les équipages classés de la 4ème à la 10ème place se sont vus remettre un engagement en pension complète pour une épreuve du challenge 2013. Challenge 2013 dont Jean COUDERC a dévoilé les dates : 15 – 16 JUIN - BORT LES ORGUES – CORREZE 29 – 30 JUIN – SAINT NICOLAS DE LA GRAVE – TARN et GARONNE 21 - 22 SEPTEMBRE – AIGUELEZE - TARN 26 – 27 OCTOBRE – SAINT ETIENNE CANTALES - CANTAL 9 – 10 NOVEMBRE – VILLEREST - HAUTE-LOIRE Il a également signalé que le règlement du Challenge allait sans doute évoluer. Les modifications éventuelles ont été soumises au jugement de l’ensemble des participants. Au vu des remarques reçues au secrétariat, le règlement sera adapté. Nous avons le plaisir de vous donner rendez-vous en 2013, comme les autres années, au bord de l’eau pour partager encore une fois notre passion commune. Association Régionale des Fédérations de Pêche de Midi-Pyrénées Moulin de la Gascarie 12000 RODEZ 05 65 68 20 91 [email protected] Nous avons décidé ce week-end de faire une sortie club sur le lac de Saint-Ferréol, l'accès de ce lac étant impossible en bateau ce sera en embarcations légères que nous pratiquerons la pêche : 3 float tubes, 1 ponton, 2 bateaux, et mes 2 kayaks soit 9 pêcheurs. Nous avons bénéficié d'un temps magnifique sans vent avec une grande douceur rare pour la saison. Le poisson était actif au point qu'à chaque regroupement de poissons fourrages repéré au sondeur, nous enregistrerons des touches. Les carnassiers sont sur le fond, profondeur 13/16 mètre et commence à s'engraisser pour l'hiver, je peux vous annoncer que la saison verticale a démarré un peu tard certes, mais ça y est, on va pouvoir s'amuser un peu. Nous enregistrerons une dizaine de touches chacun, beaucoup de décrochés et loupés, le plomb palette entre les mains de Ben se montrera redoutable en matinée, mais la verticale au leurre l'après-midi animée par Paul prendra le relais. Le drop au vif quant à lui aura été régulier toute la journée, surtout sur les perches. Pascal et son ami feront eux, des sandres et de petits brocs au manié. Nicolas aura moins de chance et loupera pas mal de touches et prendra que de petites perches. Dès le début de la matinée, je prendrai plusieurs sandres dont deux de 50 cm environ, la fin de matinée sera rythmée par des prises de perches. Après avoir partagé le repas de midi sur la digue pour se dégourdir les jambes, nous décidons de pêcher plus profond, dans les 19 mètres. Nous y retrouverons les sandres, enfin surtout les autres, car j'ai eu une petite coupure d' électricité de 20 minutes et j' avoue qu'une petite sieste au soleil sur un kayak bercé par l'eau est très agréable : je vous conseille d'essayer ! Je prendrai plusieurs poissons dans l'après midi mais alors que la luminosité s'en va et que nous décidons de partir. Je prendrai une claque sur ma verticale xorus vertige, équipée d'un onup vert 4'' et après un joli combat je monterai au kayak un broc métré qui, au moment de le relâcher, me remerciera par une morsure au pouce. Mais je ne lui en veux pas au regard de l'intense moment qu'il m' aura fait vivre. Le pêcheur de carnassier est aujourd’hui un pêcheur exigeant qui dispose d’une multitude de produits et de marques pour assouvir sa passion. EUROPECHE a toujours été soucieux d’apporter à ses clients un maximum d’innovations tout en proposant des produits fiables à des prix très concurrentiels. C’est pourquoi EUROPECHE avait mis en place un véritable partenariat avec la société @RIGATO durant plusieurs années. Aujourd’hui, les chemins se séparent et EUROPECHE a pris la décision de ne plus distribuer la marque @RIGATO dans ses magasins. La volonté d’EUROPECHE est de proposer des marques fortes construites sur des gammes qui apportent à tous les pêcheurs. Au travers de nos détaillants ainsi que nos sponsorisés (Eric Bosc et Julien Wubon) c’est donc une toute nouvelle marque qui est aujourd’hui en test pour que demain nos clients soient certains de trouver les meilleurs leurres dans nos magasins.
Me voilà arrivé sur Arcachon le lundi matin dans le but de préfisher le lac de Cazaux Sanguinet, mais avec l'idée de faire une ou deux parties de pêche sur la bassin avant. Vu le temps annoncé, je ne perds pas de temps. J'équipe le bateau pour la mer, le but étant de rechercher quelques bars à l'étale de marée haute sur les parcs à huîtres. Le coefficient de marée étant ce jour-là de 82 je sais que je peux trouver de jolies poissons mais que les courants et les vagues vont gêner considérablement la pêche du moment. Les tables d'huîtres sont recouvertes de 2 mètres et je dispose de très peu de temps pour trouver le poisson car il est 17 heures et nous venons de changer de fuseau horaire. A 18 heures, la nuit tombera et je sais que le mousse que j'ai pris sur le bateau n'appréciera pas de rentrer avec les lumières de navigation. Ce mousse à bord n'est autre que ma mère et à 77 ans elle subira sans problème le bastingage et le choc des vagues. Je me dis à ce moment-là que j'espère pouvoir en faire autant au même âge. Ce soir-là, ce sont les chasses de mouettes qui m'indiquent le secteur à pêcher par le ballet incessant de leurs piqués dans l'eau, certainement sur un banc de poissons. Je prends en trois quarts d'heure et avec le Noze de chez @rigato une douzaine de poissons dont 7 maillés de 40 à 45cm (5 bars francs et 2 mouchetés). Le lendemain je pars seul et pour la journée dans l'intention de pêcher les passes de l'entrée du bassin. Je passe rapidement (car il me faut mettre très vite le bateau au port au risque de ne pas pouvoir le faire par manque d'eau) dire bonjour à mes amis du magasin Arcafishing, Bruno et Gilles qui, contents de me revoir, me donnent comme d'habitude les informations sur les activités du moment afin de trouver la pêche plus rapidement. Dans un premier temps, j'essaye de pêcher quelques casserons près des parcs à huîtres de l'Ile aux Oiseaux car à cette époque de l'année les bars et les maigres viennent s'engraisser avec ces friandises et je veux mettre toutes les chances de mon coté pour réussir ma sortie. Je perdrais mon temps car les casserons ne sont plus là et il me faudra une heure pour en prendre deux, cette erreur me pénalisera pour pêcher convenablement la marée descendante. Je me dirige ensuite vers la passe nord pour faire des dérives sur la pointe du Cap Ferret. L'objectif cette fois était de prendre du bar aux leurres souples. Je trouve alors beaucoup d'activité à mon sondeur à une profondeur de 20 mètres mais le courant étant très fort je décide de pratiquer au gig. Le moteur électrique à ce moment-là prouvera toute son efficacité en ralentissant la dérive violente du courant, en compensant les coups de vent latéraux et en me permettant du même coup d'utiliser des leurres d'à peine trente grammes. En maintenant le bateau légèrement en amont il me permettait aussi de donner une animation à l'arrière du bateau à contre courant parfaitement maîtrisée. Les résultats ont été immédiats et sur la fin du descendant, même si je suis conscient que je suis arrivé trop tard, je prendrais plusieurs bars non-maillés, un de 45 cm et un maigre de 55 cm plus quelques décrochés. Je sais, dès lors, que j'ai trouvé la pêche et qu'il me faudra dès le lendemain, appliquer cette technique en arrivant plus tôt sur le début du descendant. Le mercredi fut un moment magique. Sans vent, avec une houle de zéro et un super beau temps, j'arrive à l'avance sur le secteur de la veille et entame dans les mêmes conditions mes dérives. Je prendrai environ trois touches par dérive d'environ 150 mètres, beaucoup de décrochés et un bon nombre de poissons maillés qui repartiront à l'eau (car le but du jour est le poisson trophée). L'occasion m'aura été donnée car je décrocherai ce que j'ai cru être sur le moment un maigre dont je connais les combats virulents. Ce poisson s'avérera être un bar et j'aurai la chance de voir son flanc dans les eaux transparentes à moins de deux mètres de fond. Il était de la grosseur de ma cuisse et je l'estime à 6/8 kg. Les gros sont là car j'enregistrerai ensuite une casse puis j'épuisetterai un bar de 70 cm. Dans ce coup de folie je prendrai toujours au gig un griset de 800gr et un calamar. A étale de marée basse je sortirai du Bassin ou je prendrais au leurre souple: keitech rose tête plombée 15gr, un bar de 50 cm et plusieurs non maillés. Voilà pour moi ce qui aura été un moment mémorable sur le Bassin, mais les jours qui vont suivre seront moins sympathiques, à commencer par la tempête qui se lèvera dans la nuit de mercredi à jeudi et qui m'empêchera de naviguer sur la zone militaire de Cazaux Sanguinet. Avec de fortes rafales de vents, des creux de près d'un mètre et une forte pluie je pourrai naviguer que dans la conche de Sanguinet et très vite pour des raisons de sécurité je serai obligé d'abandonner. Le samedi, le temps est nuageux et sans vent, je repars donc sur le lac et durant mes recherches, je ne verrai au sondeur aucune activité, donc aucun poste vraiment intéressant ce qui ne me mettra pas en confiance pour le week-end prochain mais il me reste vendredi après-midi de la semaine prochaine pour affiner notre préparation. Nous avons, Julien et moi même, participé durant deux jours au premier salon professionnel réservé aux adhérents d' Europêche, sur le site d' Auverdrive à Issoire. Réunissant les détaillants membres du réseau avec sept fournisseurs, et la coopérative EUROPECHE c'est 130 magasins répartis dans la France, qui ont eu la chance d' avoir l' accès direct aux nouveautés, produits exclusifs destinés au réseau. Les représentants de chaque magasin ont pu ainsi découvrir les produits en marque propre EUROPECHE. Notre présence sur le stand @rigato nous aura permis, de se faire connaître auprès des détaillants, de présenter et d'expliquer la collection de leurres 2013 et également de rencontrer les différents auteurs dans une ambiance sympathique et conviviale. Merci à Laurent VALLENET, Florian ODOUARD et l'ensemble des protagonistes Julien vient une fois de plus nous donner quelques nouvelles de ces aventures et voyages de pêche, son compte-rendu va cette fois-ci nous emmener en Italie : On est début Juillet, et je pars direction le lac de garde avec mon fils rejoindre ma famille qui habite au bord de celui-ci. Le lac de garde est le plus grand lac Alpin d’Italie, avec une superficie de 370km², une longueur de 52km et 17km de large et atteint 346 mètres de profondeur maximale. Bien sûr les vacances ne sont pas orientées vers la pêche mais je prends quand même 2 cannes et une paire de leurres on ne sait jamais ! J’orienterai la pêche sur le matin, l’après-midi il fait trop chaud, je me rends direction le petit port du village où je sais que quelques blacks traînent sous les barques des pêcheurs ; petit montage Wacky avec petit Worm et hop ! premier bass italien sortit, je ferai ensuite quelques perches de toutes tailles. Les black bass mordent tôt le matin car après il y a beaucoup de touristes sur les bords du lac et ils sont de plus en plus méfiants. Durant ces matinées de pêches, je ferai quelques blacks en changeant de village de manière à pêcher le plus de port possible, car comme en Hollande les poissons corrects sont sous les bateaux du port. Concernant les brochets, ils sont à 20 mètres de fond et du bord, c’est un peu tendu pour les pêcher donc tant pis pour eux. Dans le lac de garde se trouve une espèce de sardine d’eau douce qui ressemble à la sardine de mer, les italiens du lac en raffolent et la mette au sel pour la manger et elle a le même goût que les sardines de mer. Donc du coup j’ai été invité à faire deux, trois sorties en barque traditionnelle pour pêcher cette dernière, c’est « Biondo » (le blond en français) qui tient le seul petit magasin de pêche qui m’initie à la pêche de la sardine. Il faut se munir d’une grosse mitraillette composée de 5 petites imitations de chironomes mais en tinsel brillant, un plomb de 30 ou 40gramme et vous jeter et ramener par tirées sèches. Les sardines se font prendre par 2, 3 ou voire 5 ce qui en fait une pêche très ludique ! Donc, voilà j’ai pu alterner pêche du black, de la perche et de la sardine d’eau douce, j’ai hâte de revenir avec un bateau pour m’attaquer aux gros brochets du lac de garde. Bientôt l’Espagne, je vous raconterai ça. |
La pêche, c'est comme Obélix, je suis tombé dedans quand j'étais petit! Et depuis...
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Février 2019
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