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Pour cette date, deux bateaux du club feront le déplacement parmi les 32 équipages inscrits. Marc et Gaspard ne connaissant pas ce parcours du Lot réputé dangereux par les compétiteurs pour y avoir laissé quelques embases de moteur, nous naviguerons un peu l’après-midi du vendredi afin qu’ils puissent prendre leurs repères. L’eau à 13.5°C est claire, mais au passage du pont de Cahors 30 km plus haut, nous avions constaté une eau forte et mâchée, ce qui laisse présager des conditions à venir plus compliquées et qui va certainement nous obliger à pêcher très près de la bordure.
Le vendredi soir, nous resterons au bungalow, ce sera une soirée un peu spéciale puisque nous fêterons l’anniversaire de Marco.
On sent bien que cette compétition organisée tôt dans la saison au risque de trouver le Lot en crue comme d’habitude est là, en priorité pour faire la vitrine de la traditionnelle fête de l’eau. De ce fait, nous devrons arrêter la manche et rentrer au port le samedi midi pour un repas pris dans la salle des fêtes. Le stationnement des embarcations sera très compliqué, en cause, un ponton trop juste et mal conçu qui blesse les coques de bateaux, heureusement beaucoup de compétiteurs aux regards de ces conditions et d’une inscription des plus chères sur le circuit ne feront pas le déplacement et d’ailleurs je ne sais pas où ils auraient pu se mettre.
Pour le départ de la manche, nous décidons avec Julien de partir en bout du bief, près des écluses pêcher les plages de gravier au cas où quelques malles seraient encore sur les frayères et où nous avions assuré il y a deux ans deux jolies prises. Malheureusement, nous partirons bons derniers ne trouvant pas de commissaires pour le contrôle des bateaux et 500 mètres avant d’arriver sur le haut du secteur nous changerons finalement de stratégie au regard du spectacle: le bas des écluses s'était transformé en mer de Chine avec une jonque tous les dix mètres.
Le courant étant assez fort, et comme on pouvait l’imaginer, l’eau sur le haut du bief commença à se teinter, nous décidons alors de pêcher les bordures en drop dans les branches grâce aux vifs que nous avait généreusement donnés Marco. Très vite nous comprenons que la pêche au vu des prises enregistrées par les commissaires allait être difficile et qu’il ne faudrait pas louper les touches. En milieu de matinée dans 80 cm d’eau, en bordure et sous un tronc, je ressens un gratouillis que je ne ferre pas très violemment, je vois alors le reflet d’un beau sandre que je travaille à emmener près du bateau afin que Julien puisse l’attraper à la main, malheureusement ce poisson que j’estime à 80 cm décrochera. Les touches sont rares, voire inexistantes, et nous avons conscience que nous venons de louper un poisson de podium. À midi comme convenu par l’organisation, nous ferons une coupure pour manger à la salle des fêtes et je profiterai de ce moment pour faire l’achat d’une épuisette. Le compétiteur de l’interdépartemental est taquin et notre mésaventure à fait le tour des pêcheurs, à mon passage avec mon épuisette neuve les railleries vont bon train, seulement 3 silures et un sandre ont été enregistré ce qui rajoute du remort à ce poisson perdu. Durant l’après-midi, nous décidons de repeigner la bordure où nous avions perdu ce poisson à la recherche de son petit frère. À un mètre près, j’enregistre une petite touche et perds mon vif, je le signale de suite à Julien qui pose son drop vif et ferre aussitôt mon sandre très vite mis au bateau grâce à ma nouvelle épuisette dans laquelle d’ailleurs il décrochera. Mon estimation précédente était bonne : 80 cm sur la goulotte du commissaire. Pour le repas de gala, le soir, les railleries sur mon épuisette seront plus discrètes, car au classement intermédiaire, nous obtiendrons la troisième place.
Le lendemain, dans une eau fortement teintée, je prendrai un silure non maillé et louperai deux touches en verticale à trois mètres du bord. Au classement final, le peu de poissons pris ne changeront rien au podium de la veille et nous garderons notre troisième place.
Comme beaucoup de compétiteurs ce week-end là, Marco et Gaspard n’enregistreront aucune touche et donc aucun poisson de pris.
Au total sur 64 pêcheurs : 6 silures, 5 sandres,4 perches,6 brochet ont été pris.
Pour la remise des prix seulement cinq équipages recevront un lot donné par quelques partenaires et pas de trophée pour le podium.
Je profiterai au retour de laisser mon bateau à Moissac afin de préparer le prochain concours : ST Nicolas de la Grave.
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