Arrivés comme d’habitude le vendredi à midi accompagnés de Gaspard et Marc nous découvrons un lac comme je ne l’avais encore jamais vu, c’est-à-dire plein à ras la gueule. L’eau est claire et affiche 12°, je pense donc que les sandres n’ont pas encore frayé. A l’écho, les poissons se tiennent dans une tranche de 8/12 mètres, un bon nombre de soles Marsault se trouvent dans l’eau. Un peu déroutés, nous prenons quelques point GPS notamment le fond d’une anse qui nous met en confiance car nous y trouvons des perches maillées bien callées dans des branches, puis nous rentrons au château de Val ou les ennuis avaient commencé dès notre arrivée, car j’avais cassé les broches de mon scan, me privant ainsi d’un allié de taille.
Le lendemain nous fonçons vers le fond du lac dans notre anse qui ho ! Surprise avait été délaissée par les autres concurrents. Cela nous mettra en confiance car nous pensons que nous pouvons faire là notre quota perches. Il n’en fut rien et après avoir passé près d’une heure à traquer dames zébrées et pris plusieurs poissons non maillés, nous en ressortirons bredouille. Nous poursuivrons donc notre pêche en cherchant le sandre dans dix mètres d’eau et loupons plusieurs touches en verticale et drop shot. Il est dix heure, le doute commence à monter le lac de ma hantise serait-il encore en train de frapper ? Nous trouvons un éboulis de galets où nous ferons suivre plusieurs petites perches et à force de les exciter déclenchons une frénésie carnassière au sein du banc. Les maillées montent près du bateau nous en louperons, décrocherons jusqu'à ce que Juju en décroche une dans la main, emmenant du coup le reste du banc vers d’autres lieux. Le téléphone sonne, Gaspard nous annonce ces premier poissons : un brochet de 67cm et trois perches 28, 28, 26cm puis plus tard un broc de 55 cm. La chance est de leur côté car il faut bien le dire il y a quand même dans la pêche une part de chance, tout ne peut pas être entièrement sous contrôle, la preuve en est : après qu’ils aient trouvés une pochette de leurres ONUP trois pouces vert chartreux qui flottait, certainement perdue par un autre concurrent, ils décidaient de pêcher avec en linéaire 7 grammes à la recherche des perches sur les bordures et dans les branches. Avec cette même technique que je pratique peu, et à tort, nous prendrons plusieurs poissons mais aucun de maillés, nous laissant ainsi capot à l’issu de cette première journée. Marc et Gaspard quant à eux, ont optimisé leurs pêche et finissent septièmes au classement intermédiaire.
Le lendemain, nous décidons de rester sur le bas du barrage sur une plage bordée d’arbustes où Marco et Gaspard viendront nous rejoindre. Au premier coup de canne Marco prendra un brochet de 57 cm suivi, quelques après minutes par Gasp avec un sandre de 55 cm, plus tard ils prendront une perche de plus de 26 cm. Juju prendra la première perche maillée en linéaire, l’honneur est sauf mais il reste beaucoup à faire. Sur le reste de la matinée nous prendrons une perche de plus et finirons du coup bien bas dans le classement. En revanche Marco et Gasp feront une bien belle opération, en finissant quatrièmes au classement général.
Pour finir, au retour, les tendeurs de la bâche se casseront sur l’autoroute, et le temps que je puisse m’arrêter, ils abimeront le total covering sur le plat bord du bateau. Mais il y aura pire que moi car Olivier et sa compagne Sylvie, deux charmants compétiteurs du challenge, perdront les freins et la direction assistée à 130 km/h avec en remorque un Nitro mais heureusement ils finiront sur le bas coté sans dégâts autres que matériels.
Maintenant, avec seulement 15 jours pour se retourner, il faut tout re-préparer pour Naussac en Lauzère, les compétitions sont un peu trop rapprochées mais on y arrivera.