Naussac en Lauzere, troisième compétition d’affilée sur ce lac que nous commençons à bien connaitre. Nous nous retrouvons : Gaspard, Marc, Julien et moi même au magnifique camping des rondins vendredi à midi. Le vent est fort, les vagues moutonnent et nous apprenons que la dérogation de l’utilisation du moteur thermique ne s’applique que pour le samedi et dimanche. Dans ces conditions nous ne mettrons pas les bateaux à l’eau et décidons de nous reposer pour démarrer de bonne heure le lendemain matin afin de naviguer avant concours et trouver les bancs de perches, nombreuses sur ce lac.
La mise à l’eau du camping est sauvage, le sable est meuble et rend les manœuvres difficiles, d’ailleurs il faudra s’entraider pour sortir des voitures ensablés. Les coups de vents ont été violants dans la nuit et nous apprendrons d’ailleurs qu’un Carolina Skiff a coulé au quai. Durant le trajet vers le port pour le briefing nous balayerons les anses et la pleine eau, à la recherche du poisson fourrage que nous trouverons vers 8, 10 mètre d’eau à 15°. Nous repérons sur le bord d’une cassure de 10 à 15 mètres une belle activité de poissons fourrage à ras du font avec de beaux échos au dessus, nul doute les perches sont là, en activité et nous décidons de démarrer la journée sur ce poste.
De suite après le briefing nous nous mettons à l’aplomb de la cassure en attendent 9 heures, l’heure du départ du concours, et dès les premières minutes je prends une belle tape en drop vif et remonte une belle perche de 42 cm. Notre choix est le bon au point qu’à 10 heures nous avions fait notre quota perches. Ce mots nouveau au challenge : « quota », je ne l’ai jamais autant entendu depuis la nouvelle réglementation, surtout ce week-end où les perches étaient nombreuse, t’as fait le quota ?, j’ai le quota !, ils ont fait le quota, on n’a pas le quota …… bref, tout le monde le samedi avait son quota et, pour sortir du lot il fallait débusquer un brochet qui se montrera bien discret ce week-end là. Après avoir pris nos cinq perches nous sommes montés sur un haut fond ou Julien avait déjà eu à débattre avec esox et nous leurs présenterons tous nos leurres. Pour les décider je présente un montage avec tiseur ou je monte 50 cm devant le leurre une virgule bien flashy sur mon fluoro 35 centième avec un hameçon sur un nœud Palomar. Le résultat fut celui que j’espérais à la différence près qu’une attaque fulgurante se fit non pas sur le leurre avec bas de ligne acier mais sur le teaser ou la coupe fut immédiate, zut ! Le vent à ce moment là est très fort, il faut lutter constamment avec le moteur électrique pour garder le cap et à ce jeux, même si les capacités de mon bateau nous permet encore d’être là alors que beaucoup on abandonnés et ce sont mis à l’abri dans les anses, les batteries montrent des signes de faiblesses. Nous devons abandonner le secteur et décidons d’améliorer notre quota perches avec l’espoir de tomber sur un broc ce qui s’est passé pour quelques uns d’entre nous. Nous prendrons des perches plus grosses de 29 à 42 mais sans le brochet tant attendu. Gaspart et Marco de leurs côté avec qui nous avions beaucoup communiqués tout le long de la journée par téléphone avaient eux aussi pris leurs cinq perches mais de taille un peu plus petite et au classement intermédiaire le samedi soir nous nous retrouvons 18ème et 37ème pour le deuxième bateaux.
Le dimanche nous décidons de retourner sur notre cassure où la veille en fin de journée nous faisions même un doublé de perche maillet avec l’espoir de rentrer très rapidement les cinq perches maillées tant recherchées. Le vent est fort, et le moteur électrique montre des défaillances, l’hélice tourne mais le moteur ne donne plus la direction, un vieux souvenir sous forme de cauchemar me rappelle à la réalité, où, sur Aiguelèse en 2011, je faisais mon concours en tournant le moteur à la main. Je n’aurais pas plus d’explications sur la panne car il se remit à marcher tout au long de la journée sans aucuns problèmes. Autant dire que se genre de panne ne rassure pas, car, ne connaissant pas l’origine, j’ai peur de revivre les même conditions au prochain concours qui comme par hasard sera à Aiguelèse. Nous aurons toutes les peines du monde à rentrer notre quota, les perches ne sont plus aussi actives que la veille et nous aurons les cinq perches qu’au bout de trois heures. Nous décidons de terminer la matinée avec les même techniques : drop vifs pour moi et leurre linéaire et verticale pour Juju en cherchant des zones plus profondes pour améliorer le quota perche ou trouver un broc car nos informations nous amènent à penser que le peu de broc pris (23 sur le week-end) se sont faits dans 10 à15 mètre d’eau. Mon montage une fois de plus même si il nous aura permis de grossir notre score sera coupé net à la touche par un autre brochet, décidément quand ça ne veut pas …
Nous perdrons 2 places au classement général et finirons 20 ème, Gasp et Marco ferons eux aussi leurs quota perches et gagneront des places pour finir 28 ème, bon, ce n’est pas glorieux mais on a fait du poisson et avons passé un week-end agréable et convivial.
Le prochain concours étant à Aiguelèse chez nous en septembre vous risquez de me trouver régulièrement cet été sur le Tarn.
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