Les repérages pour lesquels nous ne voyons aucun écho en profondeur ou près des plateformes pétrolières nous amènerons à choisir une pêche de bordure en powerfishing plus particulièrement au crank à longue bavette du genre B switcher 4.0 car les tombants passent très rapidement de 0 à 6m. Julien, lui, pratique une pêche de proximité en leurres souples texan 4gr dans les roselières et leurs sorties ou en spiners petit grammage. Le lendemain nous partons très vite sur les postes repérés la veille et sans bousculades car l' organisation prévoit le départ de plusieurs ports à la fois.
Le matin je prends deux perches au B swither 2,0 et julien casse sur un très beau poisson au spiner onup-spin, certainement un brochet dont je vois le remous remonter quelques secondes après la casse et qui me laisse imaginer la grosseur du fish... Wouahou !!!. Nous passons en revue tous nos leurres durant ces dix heures sans leur faire prendre d' autres poissons. Le vent, assez fort après midi, amène l' ensemble des pêcheurs à se rapprocher des bordures abritées ce qui limite l'imagination des choix de la pêche et des postes à pratiquer. Paul et Ben prennent un sandre de 64cm et deux brochets de plus de 50cm mais, croyant que la maille est à 60, ils les relâchent... DOMMAGE!!!!
Nous en resterons là, un peu frustrés car, même si nous étions là sans enjeu, l' esprit compétition revient au galop ! Toutefois, les indications prises nous aiderons à mieux préparer le concours de l'année prochaine .
Le lendemain, marrée haute à 10h15, nous partons de l' apart à 8h pour tenter quelques maigres, mais comme toutes les rumeurs l' indiquaient, nous confirmons l' absence de maigres dans le bassin et recherchons du coup les bars à proximité des parcs à huîtres. C'est pas moins de 40 poissons que nous prendrons mais seulement 6 d' entre-eux mailleront.
Cela a été l' occasion d'essayer nos leurres Arigato qui ont obtenu de très bons résultats.
Nous prenons une collation près des cabanes tchanquées en attendant que le courant de la marrée basse se calme puis direction les chenaux de l' île aux oiseaux pour pêcher les seiches. Nous en prenons 42. Puis un retour fatigué car les conditions de pêche sur la fin furent difficiles à cause du vent assez fort en fin de journée.
Je pense que mes invités du jour on été contents de l' expérience car ils sont près à y revenir pour découvrir la pêche du Maigre et de la dorade royale...